À la question : ‘Pourquoi suis-je si mal ?’… Au dire : ‘Il faudra bien que tu t’y fasses…’ À tout ça, et bien encore, je ne sais trop que peu répondre.
L’homme se doit-il d’être de culture, mieux vaut-il qu’il ne soit inculte ?
Blanc ou Noir Noir sur Blanc
Pile ou Face Face à Pile
Vrai ou faux Faux de Vrai
Impair et Manque Juste est Pair
Le Savoir… Est raison ? Déraisons, De raison ! À savoir…
Quelle oraison.
EsteBaN HACHE le 28 octobre 1999
À tous ces anges qui veillent à nos infirmes soins Durant cette ère de tristesse et d’échanges pleins Où le repos de nos âmes est dur, loin d’être sereins Dans ce cadre, ailleurs que ceux que l’on peint.
Ma douceur est de celle, dans ces jours, qui n’est pas réfléchie La douleur, chaque seconde, de celle que l’on ne décrie Dans l’absence du mot, comme une balle, sans cesse qui rebondit En présence des maux, une flèche, un trait que l’on maudit
Comme un chèque qu’on dresse au quotidien Comme une fleur, merveille nature qui passe sans teint Comme un roseau qui se pointe, se dresse droit là-haut Comme un espoir sur lequel on s’émeut, c’est si beau Ainsi cours, cours et cours encore Voile, largue les amarres et le port Loin derrière, et, en-avant toutes les envies Au prisme quotidien, rixe qu’est la vie Il était un petit lutin Qui du haut de ses trois pommes Riait bien de ce destin Qu’il maîtrisait à forte paume La vie reprend son droit, et tire son cours Au galop, culbute, arrache, trépigne le long-cours.
Comme un avion qui nage sans ailes Comme un poisson qui flotte dans l’air Comme une girouette qui vole au grand air Comme la fumée qui nous rend si belle
Il y a des notions qui n’ont pas de queues Il y a des idées qui ne sont que jetées Il y a des envies qui ne sont pas méritées Il y a des ‘on’ sur lesquels on s’émeut
Oh, en effet, tendre et chérie Cent surprises et cent heures Donne-moi la vie à ton cœur Qu’en mon âme, ici, je te dédie
Si, debout flambe ton cœur Respire le parfum de l’hallali Expire, au creux de moi, ma mie Qu’en direct, vivent sept douceurs
À toi, mon enfant, toi qui a cet an À toi, à qui l’on fait ce que l’on mal-ose À toi, qui tremble face à l’acte dément À toi, comprends qu’ici, là, plus d’un s’oppose
L’enfant est une merveille ; qui le défend ?