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Page n°13 des écrits d'EsteBaN H. (EBNH)

À La Question

À la question : ‘Pourquoi suis-je si mal ?’… Au dire : ‘Il faudra bien que tu t’y fasses…’ À tout ça, et bien encore, je ne sais trop que peu répondre. L’homme se doit-il d’être de culture, mieux vaut-il qu’il ne soit inculte ?

Blanc ou Noir

Blanc ou Noir Noir sur Blanc Pile ou Face Face à Pile Vrai ou faux Faux de Vrai Impair et Manque Juste est Pair Le Savoir… Est raison ? Déraisons, De raison ! À savoir… Quelle oraison. EsteBaN HACHE le 28 octobre 1999

Branle-Bas De Combat

À tous ces anges qui veillent à nos infirmes soins Durant cette ère de tristesse et d’échanges pleins Où le repos de nos âmes est dur, loin d’être sereins Dans ce cadre, ailleurs que ceux que l’on peint. Ma douceur est de celle, dans ces jours, qui n’est pas réfléchie La douleur, chaque seconde, de celle que l’on ne décrie Dans l’absence du mot, comme une balle, sans cesse qui rebondit En présence des maux, une flèche, un trait que l’on maudit

Ainsi Va La Vie

Comme un chèque qu’on dresse au quotidien Comme une fleur, merveille nature qui passe sans teint Comme un roseau qui se pointe, se dresse droit là-haut Comme un espoir sur lequel on s’émeut, c’est si beau           Ainsi cours, cours et cours encore           Voile, largue les amarres et le port           Loin derrière, et, en-avant toutes les envies           Au prisme quotidien, rixe qu’est la vie                Il était un petit lutin                Qui du haut de ses trois pommes                Riait bien de ce destin                Qu’il maîtrisait à forte paume      La vie reprend son droit, et tire son cours      Au galop, culbute, arrache, trépigne le long-cours.

Comme Il Fasse Vœux Soit Bien

Comme un avion qui nage sans ailes Comme un poisson qui flotte dans l’air Comme une girouette qui vole au grand air Comme la fumée qui nous rend si belle Il y a des notions qui n’ont pas de queues Il y a des idées qui ne sont que jetées Il y a des envies qui ne sont pas méritées Il y a des ‘on’ sur lesquels on s’émeut

Demeure de Cœur

Oh, en effet, tendre et chérie      Cent surprises et cent heures      Donne-moi la vie à ton cœur Qu’en mon âme, ici, je te dédie Si, debout flambe ton cœur      Respire le parfum de l’hallali      Expire, au creux de moi, ma mie Qu’en direct, vivent sept douceurs

À Toi l'enfant !

À toi, mon enfant, toi qui a cet an À toi, à qui l’on fait ce que l’on mal-ose À toi, qui tremble face à l’acte dément À toi, comprends qu’ici, là, plus d’un s’oppose L’enfant est une merveille ; qui le défend ?