Elle et Moi

S’il n’y avait pas ses nuits
Où elle, de sa masse, sombre sur moi
Comme une furie, gronde en toi


Si l’air est humide
Ce n’est pas qu’il pleuve dedans
C’est la moiteur qui nous acharne pendant


Sous cette forme, ce tsunami
Abonde, comme un galop qui sabre
Le corps tendu, à qui s’arme


C’est sûr, c’est sexe.
Et pourtant, à l’instant, autre chose
Du cœur, onde forte fournit sa dose


Il y a un sentiment, derrière
Sans cela, ne serait qu’un mirage
Un amour, fort, bien plus que ces mages


Porteur de nos espoirs
Les yeux de l’inconscient sont un flambeau
Pousse la gerbe qui reproduit nos mots !


EsteBaN HACHE
Le 27.04.2003
à 13 h 10

Dédié à un Petit Cœur qui, sans Elle et Moi,
n’aurait aucun mot…


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