À tes pleurs se mélangent les miens Et cette déchirure approfondis nos liens Dans l’espoir qu’un jour corps et biens De profonde réalité, ne ferons plus qu’un.
EsteBaN Hache
Cette œuvre est diffusée sous Licences Art Libre 1.3, et CC-By-SA 4.0.
À ce petit frère, de cinq ans mon cadet, Lui à qui je n’ai pas su dire : je t’ai tant aimé, De cette absence, en ton cœur et en tes yeux J’espère n’avoir rien ainsi refroidi entre nous deux.
De là où je suis, je n’ai de cesse de penser à toi Savoir que, de soutien affectueux je ne peux te donner De cette distance, qui fait que tu peux m’oublier Fautif ainsi je suis : mes excuses en viennent à toi.
Combien ces saisons deviennent monotones
Alors que, sous tous ces nouveaux cieux
A droite ou à gauche, de petites choses je ramasse
Durant ce long chemin remplis de différents “roseaux”.
Et me remémorant ce drôle de parcours, comme un silencieux
Tel le souffle perturbateur battement d’ailes de ces oiseaux,
« Et vint un matin… Et vint un soir… »
Imaginez un monde où l’Homme est un étranger, Où la Domotique est… Et les Robots vivent ! Ce monde est un monde réalité, un monde virtuel… Ceci est la vie. L’Homme est un virus… Une conception gérée par des Robots !
Ainsi est le reflet de ce monde, telle une dislocation Vivre dans ce tas d’injustice, quelle grande aberration Là où sont si difficiles d’établir des règles, souffrances Repères à établir, recherche de tant d’équivalence…
Cruelles déceptions : voir ainsi s’installer ces iniquités Perfides réceptions : devoir encaisser toutes ces méchancetés Malaise si profond, si caractérisé : envie de fuir Sentiment ré-englouti, refoulé : ne pas vouloir nuire.
- OU, LA DÉFENSE DU MIEL - (Histoire proposée pour la joie des tout-petits mais aussi pour les plus grands)
Teddy l’ourson a mangé tout le miel. Les abeilles sont donc en peine. De guerre lasse, elles ne veulent se venger qu’au futur petit jour.
Aujourd’hui, été 1998.
Je suis retourné enfin dans cet autre pays que j’aime. Aujourd’hui, je suis dans ses montagnes que j’ai tant aimé tout au long de ma douloureuse convalescence. Ces montagnes que j’ai connues à ce moment, comme une seconde fécondation !