Dis, Papa…
« Dis, Papa… c’est quand l’éternité ? » est la question que j’ai perpétuellement
envie de dire à mon Père, Jéhovah.
« C’est dans quelle direction ? Vers où ? N’est-ce pas à la fois, dans ce
sens, celui-là, ou par ici, et en même temps là ? »
« Dis, Papa… en fait de compte, l’éternité, c’est comme toi, ça n’a pas
de fin, n’est-ce pas ?! »
« Oui, mon Fils, et tu as le temps de l’apprendre, et d’apprendre des tas
et des tas de nouvelles choses, et de faire d’autres… »
« Mais, dis, Papa… » un peu hésitant « l’éternité, c’est bien comme toi,
sans fin, ni avant, ni après, ni jamais, n’est-ce pas ? Hein, Papa !? »
« Oui, mon Fils, je sais ; cela peut te paraître un peu bizarre, mais c’est
l’essence même de mon existence : pas de fin, pas de commencement ; éternel
dans un sens, éternel dans l’autre. »
« Prends cette image : que vois-tu là ? »
« Un puits ! »
« Oui… mais encore, que discernes-tu ? »
« Beh, je ne vois pas le fond ? Il n’y a pas de fond, n’est-ce pas ?, c’est cela !? »
« Non, en effet ; et, c’est ce que je suis, je n’ai pas de fond, dans quel
sens, tu te tournes, dans quel sens, tu cherches à me comprendre et à apprendre
de moi, je n’ai pas de fond, je suis profondément éternel. »
« À ton avis, pourquoi est-ce rassurant ?! »
« Beh, j’imagine que quelque soit ta connaissance, tes qualités, elles sont
immensément grandes, profondes comme des puits sans fond. Et, parmi tes
qualités, je pense à l’Amour. J’ai toujours l’impression, le sentiment
qu’il n’y a pas de fin à cet amour, près de toi, hein Papa !? »
« En effet, mon Fils, il n’y a pas de fin, à tout cela, mais c’est plus
fin que cela encore. Cette finesse dont je veux te faire comprendre, et
que du fait de l’éternité de ma personne, c’est l’éternité de mes qualités
qui sont tout autant réelles, existentielles, et quelque soit la qualité
de mon essence, elle est finement diffuse au-travers d’autres qualités que
tu peux discerner en moi. Cette connaissance qui n’aura pas de fin, telle
l’éternité, te permettra d’avoir le discernement et la sagesse d’apprendre
de moi… »
« Mais, dis Papa‚ parles-moi encore d’amour ! J’aime l’amour, c’est beau
l’amour ; j’aime quand tu m’expliques pourquoi tu as commencé à créer, ce
qui t’a poussé à créer, et pourquoi… »
« Ah, mon cher enfant, mon tendre fils, l’Amour, c’est plus qu’un mot,
c’est au-delà de tout contexte que tu peux y mettre. Il faut le vivre et
le donner ! »
« Donner l’amour ? Ahhh ?! »
« Oui, mon Fils, tu dois rayonner d’amour, que les actes qui te guident
soient le profond reflet des sentiments que tu portes à la Création, des
raisons pour lequel tu désires au plus profond de toi de m’imiter. »
« Mais alors, c’est comme toi, Papa, tu rayonnes d’Amour, toi, Papa, c’est
si chaleureux, à la fois diffus et puissant »
« Oui, c’est diffus, parce que c’est l’essence même de ma vie, mais aussi
de ce que nous avons créé ensemble, et puissant, parce que cette force
créatrice n’est pas que pour notre plaisir, et le tien, mais pour que cette
Création éprouve du plaisir à exister, et à aimer à son tour ! »
« En fait, c’est un des plus beau don que tu puisses faire : donner à la
Création les qualités qui me ressemblent pour qu’elle aussi nous imite,
toi, qui m’imites, et apprennes de moi. »
« Mais, dis, Papa, pourquoi tu fais tout cela, hein, dis moi Papa – c’est
si Puissant que cela l’Amour ? »
« Oui, mon Fils, et encore, tu apprendras à mes côtés, à quel point, l’Amour
est une force puissante, une force éternelle, à laquelle, il n’y a pas de
fin, du moins, tant que tu voudras bien t’y soumettre, toi aussi, mon Fils ».
« Et, pourquoi ne le voudrais-je pas Père ?
Tu m’as tout appris, et tu
m’apprends encore et encore. Et, j’aime apprendre de Toi, j’aime apprendre
avec Toi, et être auprès de toi. »
« Je sais mon Fils, et il te faut continuer à être ainsi, plein d’Amour
pour ton Père, un Amour sans fond… et, promis, un jour, tu commenceras à
discerner pleinement la puissance de cet Amour. Pour l’instant, tu commences
à apprendre de moi… »
« Mais, Papa, ça fait quand même quelques milliers d’années que nous sommes ensemble ! »
« Oui, mon Fils, mais tu sais, face à l’éternité, face à ce puits sans fond,
c’est peu, en fait, ces quelques milliers d’années. Et si aujourd’hui,
tu aimes profondément tout ce que tu discernes en moi, alors si tu continues
à m’imiter dans la profondeur de mes qualités, tu verras que dans quelques
milliers d’autres années, la couleur de cette profondeur aura une toute autre
finesse, que tu apprécieras tout autant… mon Fils, bien aimé ! »
« Oui, Papa. Merci Papa, d’être toi. Merci pour tout l’amour que tu me
donnes, et pour celui que tu me permets de manifester envers la Création.
Mais, Papa, je pense à un truc là, ça a pris du temps à faire toute cette
création, et je ne parle même pas de la finesse, du talent d’orfèvre que
tu m’as appris à déployer pour façonner ce joyau bleue, qui est là, hein Papa. »
« En effet, mon Fils, et, bien, tu vois, le temps que nous avons déjà passé
ensemble, les motivations qui nous ont poussé, les tiennes à m’imiter, les
miennes à transcender l’Amour, c’est un petit temps face à l’éternité et
la profondeur de l’Amour ; cette perle que tu tiens dans les mains, mon
Fils, ce bijou-là, et tu sais combien de temps, il a fallu pour que ce cosmos
s’agence, afin que soit cette belle bleue, c’est une des expressions de
la Puissance, de la Sagesse et de l’Amour. C’est un mélange, plein de
subtilité, de ces qualités, et de bien d’autres choses, encore, mon Fils ».
« Ahhh… » fis-je, bien penseur, profondément marqué par ces paroles pleines de charmes. Et pourtant je ne fais que dévoiler, soulever juste un pan de la vérité. Parce que mon Papa, à moi, c’est vraiment le plus fort, mais sa force n’est pas que de la Puissance brutale, explosive ; mon Papa, à moi, c’est un subtile mélange de finesse et de maîtrise de qualités, près desquelles je me sens si bien. Et, j’espère que notre Création se sentira aussi bien, sera aussi heureuse que je le suis d’être auprès de Toi, Mon Papa, bien-aimé, adoré.
Je ne sais pas comment te décrire, à toi Lecteur, pourquoi je suis si bien,
auprès de mon Papa, car c’est à la fois, Puissant, Merveilleux, Profond,
tellement immense… comme l’éternité !
Parce que, mon Papa, c’est cela, c’est l’éternité, et bien plus encore,
c’est l’éternité plus l’éternité, mille fois l’éternité mille fois. Il n’y
a pas de fin, et je me sens si bien, auprès de Lui.
Et, je sais que j’ai beaucoup à apprendre de Lui, et à me laisser guider
par Lui. Après tout, n’aies-je pas l’éternité devant moi. Alors, je veux
apprendre éternellement de mon Papa. Je veux pouvoir louer la manière dont
Il est, ce qu’Il est, la manière dont Il m’apprend à apprendre de Lui, et
dont je peux l’imiter.
Car, en plus de tout cela, mon Papa est un être d’une dignité, d’une sainteté,
qui n’a pas d’égal, qui n’a pas de limite, car elles aussi sont éternité.
En fait, quelque soit la qualité que tu veux sonder auprès de mon Père,
quelque soit la connaissance que tu veux tirer de mon Père, quelque soit
l’influence à laquelle tu veux bien te soumettre auprès de mon Père, elle
est, était, et sera toujours elle aussi éternelle !
Et, c’est pour cela que mon Papa, il est beau, il est éternellement beau. Quelque soit l’angle duquel je veux apprendre de Lui, il est éblouissant, merveilleux ; il inspire tant de belles qualités. C’est un aimant à qualités, des qualités en veux-tu, en voilà ; tu veux travailler celle-là, particulièrement, avec la finesse d’un artisan parmi les meilleurs, ce n’est pourtant qu’une finesse parmi tant d’autres. C’est cela, mon Papa !
Il est beau, mon Papa, n’est-ce pas ?!
Alors, aime-le aussi fort, et encore plus fort que ce que tu crois être capable de l’aimer. Laisses-le t’aimer et te montrer comment aimer. Laisses-le te guider indéfiniment, parce que c’est cela aussi l’éternité, c’est toute cette profondeur là, à laquelle mon Papa t’invites à le servir, par l’imitation de toutes ces belles qualités.
Et, toi aussi, tu verras, tu seras aussi heureux de vivre près de mon Papa, tout comme je le suis, et ne veux à jamais cesser l’être. Parce que parmi tout ce qu’il est, mon Papa, il le mérite pleinement Lui. Aimes-le, mon Papa, aimes-le profondément ; il t’aimera encore plus profondément, et te le montrera assurément. Tu verras comme il fait bon, comme il faut beau d’être comme mon Papa, si profond, tellement profond, avec la justesse nécessaire, le discernement adéquat.
« Viens, vivre avec nous, ce vrai Amour, ce profond amour », et là, je vois le Fils tendre la main vers moi, et me tirer à Lui, pour apprendre moi aussi, et pour être près de Lui ; car ton Papa, c’est le mien aussi. Et, j’en suis fier, moi aussi. Merci Papa ! Merci d’être toi, et de m’aider à être près de toi… Merci beaucoup. Papa ! »
EsteBaN H.
le 15/12/19
Inspirée par les versets bibliques suivants :