Premier Contact Thargoid
- Date Stellaire : 29/10/3311 00:26:00
- Système : HIP 19870 ; Planète 3 b
- Latitude : 48,1511° ; longitude : 46.9960°
Lors de mon exploration en exobiologie, les signaux DSD me restituent un signal Thargoid : l’existence d’un site de flèche Thargoid. Ce sera mon premier contact avec cette espèce.
La peur me prend, toutes les histoires lues et entendues mentionnent la férocité
des “gardes” sur place. J’y vais, j’y vais pas ; la peur au ventre, je monte
dans mon vaisseau, un Cobra MK V acheté pour l’occasion, histoire que s’il
m’arrive des bricoles, je ne perde pas trop d’argent.
Je ne savais pas. Maintenant je sais, et rien que d’y penser, j’en ai toujours
aussi froid dans le dos, et pourtant sur place, tout est… vide !
Aucune activité ; rien. Il n’y a plus rien sur place, plus de sentinelles, plus de mouvements, rien. Juste… ce malaise ambiant !
L’astre solaire, dans mon dos, illumine la place ; j’y vois clair. Je me pose
en plein milieu. Et là, surprise… le bruit règne en maître, des craquements
sinistres, et d’autres bruits semblables ; l’ambiance est morbide, terrifiante.
Au milieu trône cette flèche impérieuse, majestueuse, qui au survol, mesure près
de 6 Km de haut…
Je suis impressionné par l’aspect terrible et majestueux de l’ensemble de cette
base ; à tout moment, je m’attend à quelque chose, mais plus rien ne se passe,
car hormis ces vestiges sombres, noires, menaçants, il n’y a plus rien d’actif…
Quoique… au su du bruit, qui sait vraiment !
Je sors mon outil d’analyse pour me rendre compte que je peux faire des prélèvements divers ; je scanne un premier arbre corrallien, un nouvelle entrée dans le Codex se fait ; après les 3 scans divers et habituels, je m’en prend aux racines corralliennes. Ensuite, je découvre que je peux scanner divers endroits d’une des 3 “petites” flèches Thargoid, (elles mesurent quand même un peu plus d’un km de haut), qui encerclent la grande. Pour finir, je termine avec l’analyse d’une méga-balane Thargoid. Sincèrement, il me tarde de partir.
Avant de partir, l’idée me prend de monter dans le VRS embarqué, dans la soute de mon vaisseau. Histoire de découvrir différemment le lieu… je découvre la possibilité de prélèvements, des sortes de “boules” jaunâtres, comme du miel épaissi. Malheur à moi, une fois mis en stock dans le VRS, le système du VRS commence à se plaindre de corrosion attaquant différents systèmes de celui-ci. Clairement, je ne suis pas équipé ; je prends la décision de relâcher cette cargaison destructrice.
Reste plus qu’à rentrer dans un spatioport, histoire de réparer le VRS, refaire le plein de carburant, revendre les données liés aux prélèvements. D’ailleurs à ce propos, la vente des 4 différents prélèvements me procurera la bagatelle de près de 42 millions de crédits. (Tout sauf anodin !)
Bref, je ne sais pas si je retenterai l’expérience ; certainement que si. Mais ce sera une toute autre histoire…